Etat des âmes le 10/08/2014
Cette rubrique m’a semblé nécessaire, car retranscrire notre ressenti est peut-être aussi voir plus important que d’aligner nos activités quotidiennes. En effet depuis le début du voyage, nous sommes passés par plusieurs phases et cherchons encore notre rythme, notre état d’esprit et aussi parce que la vision et le ressenti que nous avons eu d’un pays et de sa population est tout de même le but de notre voyage.
Après notre traversée effrénée de l’Allemagne, notre frustration en Autriche, nous parvenons un peu à nous relâcher ici en Slovénie. Nous ne pouvons pas dire que nous avons essayé en Allemagne ou en Autriche car l’Allemagne n’était à nos yeux qu’un passage obligé et bien que ne connaissant pas l’Autriche, celle-ci n’est pas assez exotique pour vraiment nous attirer. Pour preuve Innsbruck est certes belle mais le coté artificielle de son décor limité à un seul quartier avec ses artistes de rue que l’on peut voir dans toute ville touristique nous a laissé un peu sur notre faim (fin ?). Nous recherchons l’authenticité pas les paillettes. Nous voulons voir là où vivent les gens pas des décors de théâtre avec des acteurs déguisés comme nous en verrons trop souvent. Nous cherchons le contact avec la population mais ici en Slovénie et surtout dans la zone à priori touristique où nous avons atterri, il est très difficile d’avoir des contacts. Les gens ne se disent pas bonjour, ne se regardent pas. Seuls les étrangers répondent à notre « bonjour ». Ce tourisme vu comme une manne financière n’aura, je l’espère, affecté que cette région. Mais reproche-t-on à la côte d’Azur de pratiquer des tarifs exagérés ? Profitons donc de ces paysages de plaines et de montagne et profitons de nous. Nous aurons bien des occasions, ici ou ailleurs, de nourrir notre curiosité.
Les contacts avec la famille et les amis, somme toute assez fréquents par Skype, semblent suffirent aux enfants pour le moment. Mais cela ne fait que 11 jours, le temps nous dira s’il atténue le besoin de contact avec nos proches ou s’il l’exacerbe.