Etat des âmes 4 - L’Ethiopie, 9ème mois de voyage et un gros doute !

Publié le par BosTrotters

Attention, la lecture de ce post n’est pas sans effet. C’est violent et pas agréable. Ce n’est en aucun cas un règlement de compte ni un coup de gueule ponctuel mais c’est le résultat de trois semaines de doutes… Pas du tout dans la lignée de mes écrits précédents. Alors est-ce que je publie ça ?! Si je ne le fais pas je mens, je me mens, je vous mens. Mais si je le publie libre à chacun de venir lire ou non ! Bon ok ! Vous êtes prévenus!

Nous restons ouverts à tout conseil pour comprendre et mieux accepter cette situation.

Je vous invite par ailleurs à lire les autres articles sur l'Ethiopie qui complètent celui-ci. Notre avis aura évolué un peu au gré des expériences dans d'autres régions.

Pourquoi nous voyageons ?

Voilà une question préalable essentielle qui nous a guidés dans notre itinéraire. Bien sûr les paysages extraordinaires peuvent être une très bonne motivation, l’école du voyage pour les enfants une bonne excuse, le ras-le-bol ou un burn-out le déclic mais ce qui nous fait vibrer, Mélanie comme moi, ce sont les populations et leur myriade de cultures. Pas de doute, nous sommes frustrés lorsque nous ne parvenons pas à entrer en contact, nous sommes en transe quand nous sommes accueillis chez quelqu’un. Et il faut dire que nos premiers mois de voyage ne nous ont pas déçus. Une fois quitté l’Europe et démarré véritablement notre tour du monde nous avons visité uniquement des pays musulmans. La Turquie, l’Iran, les Emirats, Oman, l’Arabie Saoudite, l’Egypte et le Soudan nous ont accueillis avec toute la tradition et l’hospitalité propre à leur religion et leur culture. Nous y avons vécu des moments très intenses qui nous ont comblés…

Jusque-là pas de doutes!

Mais voilà nous arrivons en Ethiopie et tout est différent. La première différence est anodine mais finalement assez importante. A la douane, ce n’est pas le portrait du dictateur, euh, je veux dire du dirigeant en place qui est accroché au-dessus des officiers, c’est le calendrier d’une des nombreuses marques de bière du pays. Cela me fait sourire et me fait dire : enfin un pays civilisé… La deuxième différence est de taille, nous quittons les déserts pour arriver dans un pays de montagne totalement recouvert de cultures. Une abondance agricole qui nous rappelle la vallée du Nil, sauf qu’ici le pays est presque totalement vert à l’exception de la dépression du Danakil. Pas vraiment l’image que nous avions inconsciemment de ce pays. Plutôt l’enfant mourant de faim, au ventre gonflé, aux mouches envahissant les yeux et la bouche. Est-ce là encore un cliché ? Les kilos de riz collectés dans les écoles pendant les années 80 pour sauver la population d’une famine terrible, c’était bien pour l’Ethiopie ? Toutes ces œuvres humanitaires qui font de l’Ethiopie la première destination mondiale des aides ne peuvent pas se tromper ? Pourquoi tous les voyageurs nous parlent des deux faces de l’Ethiopie : Vous verrez, une fois passé les YouYou, l’Ethiopie c’est magnifique !… ?
Forcément on doute!
Alors pourquoi je n’ai pas écrit sur les trois premières semaines en Ethiopie ? Tout simplement parce que nous espérions avoir démarré sur une mauvaise impression. Nous pensions que la fatigue accumulée au Soudan nous avait rendus un peu trop critique et nous voulions laisser le temps aux Ethiopiens de nous démontrer que nous nous trompions. Nous pensions que peut-être seule la région de Gondar était comme ça et que l’accueil serait différent dans le reste du pays. Nous voulions y croire et nous avions envie que l’Ethiopie nous prouve que nous nous trompions. Mais force est de constater que l’Ethiopie, loin de nous combler, nous dégoûte. Ces mots sont dures mais cela fait trois semaines que nous luttons. Trois semaines que nous nous disons il ne faut pas s’arrêter à ça… A tour de rôle Mélanie me réconforte quand je suis blessé, je la soutiens quand elle se prend une gifle !
Les paysages sont superbes, exceptionnels, rien à redire là-dessus. Mais l’accueil est à l’opposé de tout ce que nous apprécions. Les « YouYou » criés par les enfants qui courent à côté du cc paraissent si sympathiques… Ils sont immédiatement suivis de « MoneyMoney ». Nous en comprenons désormais le sens et la portée : « Toi Toi, le Blanc, donnes-nous ton argent !». Tout comme les sifflets ou les cris à notre passage, pas très accueillant.
Forcément on doute!
C’est terrible d’écrire cela et je vais choquer. Vous pouvez vous dire que je me trompe (je l’espère encore même si je n’y crois plus vraiment). Vous pouvez vous dire que nous sommes trop sévères, qu’il faut prendre en compte l’histoire, leurs conditions de vie précaires, … J’y ai longuement réfléchi. Mais je ne leur trouve plus d’excuses. Si encore nous avions le droit à un bonjour avant que systématiquement on nous demande de l’argent, de l’eau, du pain, des stylos, des ballons de foot, mon appareil photo, nos bijoux, le camping-car (c’est pas une blague) !!!... Mais non, ils dénigrent le blanc, ne le considèrent que pour son argent et l’histoire leur a donné raison. Les kilos de riz pendant les années 80 c’était pour nourrir les troupes en guerre contre l’Érythrée, pas pour les enfants. Les blancs se sont bien fait avoir. Pourtant les ONG se bousculent en Ethiopie. Pas un village qui n’ai ses pancartes des bienfaiteurs (payeurs). Ici une pompe, là une école, un dispensaire, un programme agricole, d’irrigation, des formations à la gestion de l’eau… Il y a des ONG pour tout, partout. L’UNESCO (pour l’éducation donc) leur offre même des camions-grues !? Très utile dans une école ! L’abondance, la surabondance contraste totalement avec le Soudan. Il est intéressant de préciser que le Soudan est quasi-désertique, que les bédouins vivent ou survivent dans des conditions terribles mais cela ne nous avait pas choqué, c’est ainsi depuis toujours. Pas une ONG au Soudan à part pour les trois camps de réfugiés provenant de l’Erythrée. Nous n’avons vu nulle part d’aide à l’irrigation, à l’éducation… Alors quand nous voyons ici la profusion de programmes en tout genre dans des villages de paysans entourés de champs cultivés, de bétail bien nourris et équipés de la 3G (merci Orange !). Nous ressentons un léger malaise. Le summum, et c’est la goutte d’encre qui alimente ma plume ce soir, c’est ce semi-remorque d’aide alimentaire distribué dans l’enceinte de l’église d’un village qui a fait du Khat (drogue) sa culture exclusive. Effectivement lorsque l’on produit de la drogue sur la moindre parcelle disponible, il est difficile de nourrir la famille et pourquoi acheter quand les ONG distribuent ?! Cette production a remplacé presque totalement la culture du café autour de la ville d’Harar d’où provient le fameux et excellent café. Mais le Khat rapporte 5 à 10 fois plus.

Culture du Khat et aide alimentaireCulture du Khat et aide alimentaire
Culture du Khat et aide alimentaire

Culture du Khat et aide alimentaire

Forcément on doute!
Nous ne ferions pas ce constat si nous n’avions accumulé tant de désillusions en trois semaines. La première escroquerie nous a surpris et nous ne retombons toujours pas. Dès notre arrivée en Ethiopie dans la ville de Gondar, nous avons été invités par un jeune Ethiopien chez lui. Jusque-là tout nous semble parfaitement normal puisque cela fait des mois que nous sommes régulièrement invités. Mais nous ne nous attendions pas à ce que l’on nous présente la facture et bien salée ! Surréaliste ! Sur le coup on se dit que l’on s’est fait avoir comme des bleus. On paie le tiers et on tourne les talons. Ensuite c’est l’hôtel sur le parking duquel nous nous étions garés qui double le prix dans la nuit. « Vous comprenez, sinon le manager va prélever la différence sur mon salaire… ». L’agence qui organise le trek qui vous dit « pour les enfants, oui pas de soucis, c’est seulement 5h de marche par jour, oui il y a des mules si les enfants sont fatigués, oui vous pouvez payer le solde au retour ». Tout s’avère faux. 8h de marche quotidienne, les mules nous avons dû les payer en plus, c’est 240 par jour sauf que l’on oublie de vous dire que pour deux jours de mules il faut en payer une troisième journée ( !?). Etc… Voilà quelques-unes des escroqueries pour les seuls premiers jours de présence en Ethiopie.
Alors après forcément on doute !
Et nous avons encore aujourd’hui des remords lorsque nous sommes méfiants. Ce n’est pas dans nos habitudes, nous préférons faire confiance. Cela ne paie pas toujours, la preuve en est que l’on peut se faire « voler » son entreprise ou mettre au prud’homme par le candidat à la reprise de son affaire… Mais voilà, nous sommes peut-être naïfs mais nous préférons faire confiance que vivre dans la suspicion. Pourtant l’Ethiopie nous malmène. Au moins l’agent de l’office de Tourisme de Mekele aura été clair avec nous quand nous nous sommes « étonnés » du tarif de la carte touristique de l’Ethiopie. « 40 euros pour ce dépliant !? » « Vous les blancs vous pouvez bien payer ça ! » Plus de doute, le blanc est là pour se faire dépouiller et ils n’ont pas de remords. 50 dollars pour visiter les églises de Lalibella ! Même les entrées dans certains villages sont payantes pour les « foreigners ». On double, triple tous les prix dès que l’on voit que vous êtes étranger. A force, le doute ou la certitude fatigue. Marre de devoir recompter systématiquement le nombre de pains que l’on achète, la monnaie que l’on vous rend, de faire reformuler plusieurs fois jusqu’à obliger son interlocuteur à répondre clairement oui ou non on peut se garer là et combien ça nous coûtera au final. Encore ce soir après avoir demandé à la Police, s’être fait indiquer le lieu, avoir payé le garde, avoir accepté le contrôle du camping-car, des passeports, à 21h40 un « commandant » est venu cogner à la porte, nous hurler dessus, nous demander d’indiquer immédiatement notre identité, d’expliquer de quel droit nous étions venus nous garer sur le parking de la mairie et nous ordonner de partir… en présence du policier qui nous avait amené là ! Et il ne faut pas compter sur lui pour confirmer. Il pense peut-être que nous avons forcé le portail en présence du garde qui se fait discret bien sûr car il a déjà été payé ! Je fini par les laisser hurler dehors mais à 5h45 du matin ils se mettent à frapper le cc pour nous faire dégager, ce que nous n'aurons d'autres choix que de faire. Bienvenue en Ethiopie!
Forcément on doute!
Il y a aussi les enfants qui vous font le signe de vous trancher la gorge quand Mélanie à la portière passager ne veut pas leur acheter leurs mangues parce que je suis en train d’en acheter côté conducteur avec d’autres. Les jeunes adultes qui lancent un caillou de toute leur force sur le cc à notre passage ou les plus jeunes des bouteilles d’eau. Ceux qui se mettent au milieu de la route pour vous faire arrêter (ils ne savent pas que l’on n’arrête pas un camping-car comme ça)… J'oubliais, une tomate jetée sur nous à Gondar et une mangue à Harar. Sans compter les mimes de tirs. La liste est interminable.
Forcément on doute!
Qu’il est lassant de saluer en permanence des enfants comme des adultes qui ne prennent pas la peine de vous répondre autre chose que « MoneyMoney ». La mendicité fait partie intégrante de leur culture. Et pas seulement vis-à-vis des blancs. Nous avons même été surpris de voir des jeunes faire de même avec les minibus, une femme vociférer après un chauffeur qui ne veut pas lui donner. Je ne parle pas des nécessiteux en breloques qui meurent sur les trottoirs mais de villageois bien habillés et chaussés.
Forcément on doute!
Comment nous analysons le fait que les ONG soient présentes ici et pas dans les zones plus difficiles ? Le terme est sévère : tourisme humanitaire ! Si vous avez le choix entre deux semaines dans un désert à 45°C en pleine poussière dans les conditions les plus difficiles à tenter l’impossible ou 2 semaines tout confort en Ethiopie avec 32°C, des hôtels avec eau courante et resto, des arbres, des fleurs, un bon steak et une bière fraîche, vous préférez ? D’autres éléments entrent probablement dans l’équation avec en premier plan certainement la religion.
Forcément on doute!
Trois semaines de doute, trois semaines à se dire que ce sont nous les méchants qui critiquent de pauvres éthiopiens, trois semaines à leurs laisser mille occasions de nous prouver le contraire. Mais bon, on ne se refait pas, pour nous un bonjour c’est une main agitée, pas une main tendue, un « Hello », un « Salamno » pas un « Money » ou « one Birr ». La faute à 8 mois de voyage dans d’autres pays, d’autres cultures, d’autres visions de l’hospitalité… ou de la politesse.
Forcément on doute!
Au Soudan, pourtant une fois nous avions été choqués et cela m’avait inspiré une longue tirade sur le blog. Ici ce sont les bonnes surprises que nous comptons, cette commerçante à Gondar qui nous fait payer le vrai prix, ce manager Philippin à Bahir Dar qui nous accueille sur le parking du lodge et nous demande de quoi nous aurions besoin (depuis le Soudan on ne nous avait plus posé cette question !), ces bédouins Afar qui acceptent qu’on les prennent en photo sans réclamer de l’argent (bon on leur avait donné des bouteilles d’eau mais quand même), ces enfants dans le parc Awash qui défilent pour qu’on les prennent en photo et dont le père traîne une pauvre chèvre en train de mettre bas pour nous montrer la naissance du chevreau. Finalement nous sommes mauvaise langue, il y a même parfois des enfants qui nous font coucou sans réclamer !
Alors forcément on doute!

Nous avions bien dit que nous voyagions pour faire des rencontres, découvrir des cultures, des peuples… De quoi se plaint-on ? Le doute c’est que nous pensions bêtement n’avoir que des bonnes surprises ! C’est idiot !

Du coup on admire les paysages mais un paysage c’est si fade sans un sourire (franc) !

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V
Article tres interessant!
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B
Je rentre tout juste de deux semaines dans le pays.<br /> Plus de cinquante voyages a mon actif, parmi lesquels des pays d'une extrême pauvreté, et pour la première fois, une envie terrible et à chaque instant de rentrer chez moi. <br /> Je n'avais jamais ete confrontée a une telle violence de la part des locaux. J'aurais malheureusement pu écrire ces lignes (en y ajoutant quelques histoires d'agression a caractère sexuel). J''espèrepour eux qu'ils comprendront assez vite qu'il y a bien plus à tirer d'un touriste qu'on respecte que d'un touriste qu'on malmène.
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B
Je rentre tout juste de deux semaines dans le pays.<br /> Plus de cinquante voyages a mon actif, parmi lesquels des pays d'une extrême pauvreté, et pour la première fois, une envie terrible et a chaque instant de rentrer chez moi. <br /> Je n'avais jamais ete confrontée a une telle violence de la part des locail. J'aurais malheureusement pu écrire ces lignes (en y ajoutant quelques histoires d'agression a caraco sexuel), j'espère pour eux qu'ils comprendront assez vite qu'il y a bien plus à tirer d'un touriste qu'on respecte que d'un touriste qu'on malmène.
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P
Votre récit est très intéressant et, je peux le dire, reste d’une actualité désespérante en mars 2018. En Ethiopie, les touristes ne sont le plus souvent perçus que comme des banques, des pigeons et des citrons à presser jusqu’à la dernière goutte. L’attention envers le touriste n’est souvent pas sincère et demeure intéressée dans une optique uniquement financière. On vous ment allègrement pour vous soutirer tout ce qui est possible. Tout pour l’argent, rien pour l’échange et l’apprentissage de l’autre. Le peuple éthiopien est, pour une large part, obsédé par son histoire et par sa fierté de pays non colonisé (renvoyé à la figure des touristes blancs, quand bien même on est opposé à la colonisation et non responsable de faits produits à une autre époque). Je ne sais pas s’il y a de quoi être fier de ce pays de toute façon, car l’Ethiopie demeure un pays sous-développé et corrompu, avec une misère générale affligeante pour toute personne sensible au sort des autres. Mais pour une fois, il n’y a pas l’excuse d’un passé colonial. On notera toutefois, que les chinois ont la mainmise sur l’essentiel du travail d’ingénierie en Ethiopie, tandis que les ingénieurs locaux sont au chômage ou se reconvertissent dans le tourisme.<br /> <br /> Ce ne sont pas les mentalités actuelles qui mèneront à une amélioration. Au contraire, je suis convaincu que ces mentalités participent activement au sous-développement du pays. Bien-sûr qu’il y a des gens biens et honnêtes en Ethiopie, mais ce ne sont pas ceux qu’on rencontre le plus souvent en tant que touriste. Les éthiopiens que vous rencontrerez n’auront en fait le plus souvent aucune considération pour vous. Ils voient juste votre argent et réfléchissent aux meilleures stratégies pour vous en dépouiller, en changeant les prix, en inventant des surcoûts, en jouant les victimes, etc. A Addis Abeba, la police est aussi efficace contre la criminalité, qu’un chewing-gum pour soigner une toux. Avec ma compagne et deux amis, nous avons subi trois tentatives de vol en moins de trois heures dans la capitale. J’ai également eu droit à deux remarques racistes et à des insultes en pleine rue, sans raison particulière. Affligeant.<br /> <br /> L’Ethiopie est un pays magnifique pour sa nature et son patrimoine historique. Pour l’expérience humaine, ça ne vaut pas le coup du tout. J’ai passé deux semaines en Ethiopie en tant que touriste (et même si vous n’y aller pas en tant que touriste vous seriez traités de la même façon, si vous êtes blanc). C’est triste à dire, mais je ne recommande pas ce pays. Il y a de nombreuses destinations touristiques de par le monde qui valent plus le coup et où les gens sont bien plus accueillants, ceci indépendamment de leur pauvreté. Comme antithèse à l’Ethiopie, essayez plutôt l’Iran : les gens y sont accueillants, toujours prêts à vous inviter chez eux et à discuter avec vous pour le plaisir de l’échange.
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D
Triste et heureuse à la fois de lire votre post pour avoir éprouvé les mêmes sentiments en 2007 en RDCongo. (Je suis Belge) J'y étais partie dans le sud avec quelques amis, à vélo Nous inspirions à la fois pitié (pauvres petits blancs obligés de se déplacer à vélo) et en même temps étions considérés comme des vaches à lait. <br /> En même temps, je crois que notre comportement "d'aidant" avec toutes les ONG et autres provoquent une réaction d'assistanat... <br /> Pour être passée en Ethiopie, toujours comme touriste, il y avait une participante qui ne pouvait s'empêcher de faire des cadeaux, nous étions à Harar, en 2010, certaines voulaient absolument voir la maison de Rimbaut, zone dangereuse, où nous avons effectivement été accueilli avec des cailloux, et voilà qu'en se repliant sur le minibus, La touriste sort ses bics et autres briquets sans même essayer d'établir un dialogue. <br /> Je reste convaincue que notre comportement n'est pas étranger à ce qui se vit à présent...<br /> Je vous souhaite de (contrairement à moi) vous n'avez pas arrêté par dégoût vos voyages.
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A
C'est malheureusement vrai, votre constat de l'Ethiopie. Si tu parles pas Ethiopien, tu es bon à être dépouillé. Et puis ils ont un rapport avec l'argent assez particulier. La mendicité est culturelle la bas.
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E
Chers voyageur,<br /> Je m'étonnais de ne pas vous avoir relus depuis pâques, je disais à René, c'est bizarre pas de nouvelles des bostrotters.<br /> Eh bien! en lisant l'Ethiopie je me consolle d'avoir poser la limiter de l'équateur pour notre périple en Afrique qui démarre le 14 juillet 2015.<br /> Bonne chance pour la suite du voyage et peut-être qu'on se rencontrera tout au sud.<br /> voici l'adresse de notre blog, fraîchement ouvert : convoidangesheureux11overblog-com
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D
Je vous ai lu jusqu'au bout, courage à vous, pouvez-vous écourter votre voyage dans ce pays si inhospitalier ? Votre ténacité montre bien que rien ne pourrait changer cela dans les jours qui viennent !<br /> Heureuse d'être là pour vous lire quand les choses sont difficiles.<br /> A bientôt<br /> Michèle habitant en Belgique près du Lion de Waterloo
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D
Bonjour chers amis<br /> C'est vrai que je ne prends pas souvent ma plume pour répondre mais je ne manque pas de vous suivre et d'ouvrir google map à chaque post.<br /> Je ne suis surpris que d'une chose, c'est que ça ne vous arrive que maintenant...<br /> Certes, habituellement, je ne voyage pas dans les mêmes conditions que vous mais j'ai vécu dans de nombreux pays les mêmes choses que vous (Egypte, Djibouti - tient c'est pas loin de l'Ethiopie ça... - Philippines et même Maldives!).<br /> Le blanc a l'argent. Le blanc va forcement s'attendrir et donner.. Sans compter que parfois tu n'as pas le choix. Tiens même à New York ça a été comme ça. Lol<br /> Plus rien ne m'étonne sur la nature humaine et contre ça je n'ai pas de vaccin!<br /> Le khat et ce qu'il entraine n'arrange rien.<br /> Mais est ce que ça ne fait aussi partie du périple? N'avez vous pas de loisir de modifier votre plan de route si besoin?<br /> Prenez soin de vous.<br /> Au plaisir de vous lire.<br /> <br /> Fred
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M
Salut les Bos, <br /> Bravo pour votre courage, l Afrique c'est dur ! d ailleurs il y a assez peu de voyageurs avec des enfants ce n est pas un hasard. .. mais l Éthiopie est particulièrement dure au niveau contact humain, c'est connu, ensuite ça sera plus sympa. Par contre après le problème viendra peut être d'avantage des routes, du climat, de la sécurité. .. pas facile mais très attachant ce continent. Tenez bon.<br /> En ce qui concerne les ONG, c'est est très complexe (on y a passé 8 ans principalement en Afrique ); pour pouvoir travailler avec des vrais bénéficiaires sur le terrain, il faut avoir des expats en capitale qui gèrent les éléments financiers et représentation, il faut parfois aussi des missions qui ne servent à rien pour pouvoir financer des missions réelles que personne ne veut financer. Beaucoup de politique et d argent en jeu<br /> En tout cas, tous les coins où on a pu bosser sur des missions d'urgence n étaient ni vraiment accessibles ni vraiment autorisé pour des voyageurs independants<br /> Même en étant sur place on a parfois du mal à comprendre comment tout ça fonctionne. ..<br /> <br /> Allez à une prochaine; en Amérique du Sud ?
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P
bonjour à vous <br /> et oui, l'ethiopie des voyageurs indépendants c'est bien cela !!!<br /> nous en avions ressenti le même constat lors de nos 4 semaines de traversée en Décembre 2012- www.tembo-trip.com - il faut faire l'Ethiopie avec un TO... sinon c'est invivable et il vous reste encore le sud et la vallée de l'Omo la aussi cela sera dur..<br /> au plaisir de vous suivre - Dom au SVA de Nantes, nous a passé votre post que nous allons lire au quotidien.<br /> Bon vent à vous tous
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O
Bravo superbe récit, <br /> Beau coup de gueule,  on ne connait pas le cas particulier de l etyopie,  mais on peut presque en dire autant de certains pays d asie du sud est. Il faut dire que lorsque l on vient de traverser la turquie de l est, l iran, oman, la barre est tellement haute en terme d hospitalité que l on est forcément déçu.<br /> Ici en asie du sud est, on retrouve les sourires et les contacts dans les pays musulmans comme la malaisie,  ou bien dans les villages musulmans du sud de la Thaïlande.<br /> Il y a 3 jours dans le sud de la Thaïlande,  zone totalement musulmane, au bord d une plage, une dame est venu nous offrir une pastèque,   suivit de sourires, photos, jeux.... cela ne nous etait plus arrivé depuis Oman.
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C
Oui, on a l'impression de revivre toutes ces choses à vous lire. Les mêmes culpabilités, les mêmes doutes etc. Allez voir nos posts sur les forums (Routard, Lonely, Voyage) où nous avons tenté de prévenir les futurs éventuels voyageurs tant tout cela nous a déstabilisés. Le titre du post : "Difficile Ethiopie". Depuis plusieurs années maintenant, la discussion continue en ligne... Si vous voulez nous lire, on pourra vous envoyer notre journal de voyage où je raconte comment je me suis faite fouetter (si, si), caillasser et j'en passe. Oui, il y a de très beaux paysages mais ailleurs aussi, avec des gens gentils et accueillants. Oui, on a souffert en Ethiopie.
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M
Bonjour la famille Bos,<br /> De ce que vous écrivez, les choses ne se sont pas "arrangés" depuis notre rencontre.<br /> Cela fait plus d'une semaine que nous sommes rentrés d'Ethiopie et nous avons toujours un peu de mal à en faire un bilan lorsque les gens nous demandent notre impression...<br /> Nous attendons la suite de votre voyage pour découvrir votre ressenti dans les prochains pays africains.<br /> Un grand bonjour de nous 4 à vous 5.
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M
Coucou de Bos familie,<br /> Vous êtes en train de vous recevoir le coup de bambou Africain : c’est normal pour une première fois sur le continent –mais ne laissez pas vos frustrations vous gâcher le plaisir, ça va vous rendre fous. Et vous épuiser.<br /> Si besoin, une mesure de crise qui fonctionne bien pour décanter (ça ne va pas vous plaire mais ça fonctionne), c’est se faire une escale dans un endroit de « blancs » : pour touristes ou pour expats, histoire de ne plus voir pendant 2 ou 3 jours ces éthiopiens qui vous mettent tant à cran. Histoire de recharger les batteries quelques jours. De très bons commentaires dans les autres messages : vous ne travaillez pas, avez un CC énorme et vous voyagez : n’attendez aucune compassion ou compréhension. La notion de vacances ou voyage est absolument inexistante ici. Pour eux, vous êtes des extra-terrestres. Riches. Et le riche fait travaille le pauvre (en lui achetant des mangues, ou lui faisant laver son linge, etc…). C’est aussi valide pour le riche Africain. <br /> En ce qui concerne les commentaires pour les ONG… travaillant depuis 8 ans dans le secteur, je suis pas très objective :) et je suis en partie d’accord (trop d’ONG, etc….). Mais je pense que c’est une vision assez réductrice qui reflète uniquement votre ignorance du secteur. Pour ce qui est de dire que vous n’avez pas vu beaucoup d’ONG au Soudan.. cela vient surement du fait que vous n’avez pas été avec votre CC dans les zones où se situe les 300,000 réfugiés et plus de 2,000,000 de déplacés soudanais. Il y a aujourd’hui au Soudan des gens qui meurent de faim, qui manquent de tout : et pour cela les UN et l’aide internationale (à travers les ONG) y pourvoient (puisque le président soudanais les laisse allégrement crever de faim). C’est l’aide humanitaire (humanitaire = urgence = sauver des vies). <br /> En Ethiopie c’est vrai qu’il y a beaucoup d’ONG, mais : celles que vous avez vu jusqu’à maintenant sont des ONG de développement (développement = programme long terme). La législation des ONG est très stricte dans ce pays très protecteur qu’est l’Ethiopie : les ONG (même internationales) embauchent quasi exclusivement des éthiopiens. Même aux très hauts postes. Je doute donc que vous ayez vu (et verrez) en Ethiopie beaucoup de blancs (qui ne sont pas logés en hotel avec la clim’, mais dans des guesthouse locales, sauf s’ils sont invités à organiser un workshop dans une ville de province, comme moi la semaine dernière :) ). Après, pour ce qui est de la pertinence des programmes menées….oui il y a débat et il est important que le secteur se remette en cause (et c’est d’ailleurs le cas, c’est la spécialité de l’ONG hollandaise pour laquelle je travaille, faites un tour sur notre site !). Oui beaucoup d’argent est mal dépensé, oui il y a des programmes insensés, oui le « Do no harm principle » est parfois bafoué (une spécialité des agences UN d’ailleurs, qui sont parfois très fortes pour faire n’importe quoi). Il y a beaucoup de choses qui ne vont pas, mais il y a aussi beaucoup de gens (et c’est la majorité) qui font bouger le secteur dans le bon sens. Beaucoup d’argent bien dépensé qui aide au développement. La pompe à main sur lequel il y a un écriteau d’une ONG est la pointe de l’iceberg. Il y a en ce moment en Ethiopie des programmes d’aides au développement qui mettent en place des programmes de monitoring au niveau national, entièrement mis en œuvre par le gouvernement éthiopien, mais avec le support international. La pompe à main c’est pour « rigoler ». Dire que les ONG c’est de l’argent gâché, c’est comme dire que tous les opticiens sont riches et ne font que se plaindre de gagner moins alors qu’ils se font plein de frics sur le dos des gens en vendant hyper cher des lunettes à ceux qui en ont besoin (c’est bien connu non ?). Un raccourci basé sur l’ignorance du secteur.<br /> Mais pour en terminer avec l’Ethiopie, ce pays traverse aussi une crise humanitaire. Beaucoup de programme qui se terminent en ce moment sont une conséquence de la crise de 2011/2012 (la sècheresse de la pointe de l’Afrique) ; dans la région d’Awash (Afar), des énormes inondations ont fait il y a quelques mois de nombreux morts et déplacés (et oui c’est dur à imaginer maintenant que tout est sec !) ; et si vous avez besoin de voir de visu des populations souffrantes, allez donc faire un tout dans les régions du sud de l’Ethiopie : camps de réfugiés ou déplacés vous ouvriront les bras. Et ce n’est pas beau à voir.<br /> Pour en finir avec les ONG, préparez-vous mentalement (dans tous les pays d’Afrique de l’est, y compris Ethiopie d’ailleurs mais aussi au Kenya, Uganda, etc)… à toutes ces américains qui sont là avec leur ONG chrétienne (ou évangéliste ou whatever) pour construire des puits pour les enfants et – accessoirement - semer la bonne parole de Dieu. Alors ceux-là ils m’énervent vraiment, en plus de décrédibiliser tout le secteur. Voilà j’arrête :)<br /> Donc en conclusion….je sais que c’est difficile à faire, mais il faut essayer de voir ce qui vous entoure avec un prisme différent, tourner le bouton de votre cerveau en mode Afrique (si si, ce bouton existe), car en mode homme blanc d’Europe, vous allez sans arrêt vous prendre des gifles, et vous ne tiendrez pas le coup jusqu’en Afrique du Sud. Si vraiment vous n’en pouvez plus…. N’y restez pas. Prenez un bateau, ou faites route en arrière et allez en Asie, je ne sais pas ce qui est possible :)<br /> Je suis d’accord, c’est dur l’Afrique. Personnellement (et je parle d’années passés dans divers pays, en tant qu’habitante – donc par définition moins difficile que pour des touristes comme vous), les états d’âmes passent par des « yoyos » : un coup ça va (on a rencontré quelqu’un de sympa), un coup on a envie de tuer tout le monde (genre une mauvaise expérience avec un policier), puis ça va à nouveau, puis on a envie de tuer tout le monde à nouveau…. Et c’est ça qui épuise. Préservez-vous.<br /> La bise,<br /> Mélanie
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L
Chaque mots que vous avez écris , nous les avons pensés haut et fort lors de notre traversé de ce pays en 2009 qui nous a littéralement épuisé. Les paysages sont époustouflant ce qui camoufle l'agressivité gratuite et dangereuse des sa population. Courage le Kenya vous ressourcera, mais l'Afrique est tellement magique que bientôt tout cela sera qu'un mauvais souvenir, amitié et bonne route les baroudeurs
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M
Et je rejoins par ailleurs ce commentaire - je pense effectivement qu'avec l'Ethiopie vous commencez par le plus dur (c'est vrai que c'est un pays pas évident). Le Kenya vous fera un bien fou (et les Kenyans sont vraiment des crèmes). Courage!
A
J'ai oublie j'avais ecrit il y a un moment sur la violance..<br /> http://letitgonow.fr/de-la-violence/<br /> <br /> Bon voyage :-)
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A
Oulala le morale n'est pas au beau fixe dis donc..<br /> Si ca peut vous soulager, pour ce qui est des prix pour touristes.. Au Sri Lanka c'est la meme chose et c'est officiel c'est ecrit bien en grand 50 roupiah pour les sri lankais et 1100 pour les foreigners !<br /> Sinon pour ce qui est de l'hospitalite.. c'est la faute a un systeme mis en place et vous l'avez tres bien souligne.<br /> Nous avons eu nous aussi des mauvaises passes (Sri lanka et la fin du sejour de 4mois en Inde).. Mais on se dit apres coup, c'est peut etre nous qui provoquons ce genre de reactions.<br /> Par ce que toutes ces personnes ne passent pas leur temps a se jeter des mangues ou des tomates.<br /> Alors c'est une reaction a quoi?<br /> Ce n'est pas evident de voir des blancs bien nourris (deja blanc c'est pas evident parce que l'image des blancs est: des gens superieurs qui ont des belles choses ont de belles maisons des jolis femmes nues a la tele, a manger, des vetements, des piscines, $$$...) et en plus ils nous exposent leur richesse leur opulence a se balader dans un cc dont le montant peut faire vivre tout un village pendant 10ans! et ne veulent meme pas m'acheter une mangue! <br /> Je ne sais pas combien de temps vous avez encore en Ethiopie.. Mais je me rappel un de vous articles du Soudan ou face a l’hostilité ambiante vous aviez improvise un atelier peinture ! j'ai trouve l'idee geniale !<br /> Peut etre dans la meme dynamique si vous freinez un peu, que vous louiez un appart/maison colocation (attention aux effets personnels) et que vous vous installez une a deux semaines dans un coin de votre choix.. juste pour laisser décanter.<br /> Les premiers jours pourront etre difficile.. mais les memes personnes arreterons de vouloir vous vendre des mangues au bout d'un certain moment.<br /> Un moniteur de plongee italien m'a confier qu'il a fallut 3ans (aux philippines) pour que les vendeurs a la sauvette arretent de lui proposer des babioles !<br /> Alors que ce sont les memes gars sur la meme plages tous les jours... <br /> C'est juste une idee comme ca.<br /> Et ne le prenez pas mal l'hstoire de l'agression par l'argent, vous n'etes pas coupables d'avoir assez d'argent pour acheter un cc.<br /> c'est juste que la rencontre de l'opulence et le denument (dans un monde capitaliste) qui provoque la violence d'un cote et l'incomprehension de l'autre.<br /> Mais il faut s'y attendre, vous renvoyez beaucoup d'images dures pour enormement de gens pauvres.<br /> leur propre aspirations a jamais enfouis sous terre, votre beaute parce que dans beaucoup de culture plus on est blanc plus on est beau (asie, maghreb par ex) votre argent, le fait de ne pas bosser alors que tout le monde bosse, en asie ca ne passait pas. vous avez assez d'argent pour ne pas bosser et vous n'achetez meme pas mes mangues!<br /> Et puis l'image des femmes occidentales n'est pas tres bonne..<br /> C'est juste gardez ca en tete.<br /> Ne vous attendez pas a certains accueil. Ce n'est pas evident de tomber de ci haut. <br /> Mais si ca chauffe freinez un peu, installez vous quelque part le temps que les gens vous connaissent et que vous les connaissiez.. mais ca peut prendre des semaines voir des mois..<br /> Dites vous que si c'etait merveilleux tout le temps on finit par s'ennuyer un peu. <br /> Alors ca permet d'apprecier a sa juste valeur les experiences passees. <br /> Et baisser ces attentes est toujours une bonne chose !<br /> <br /> Courage !<br /> Toutes mes pensees vont a la familles.
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F
Bonjour ! Oui, c'est dur de quitter l'Islam... Pendant tout notre voyage (qui s'est terminé il y a 6 jours !!!), nous avons vraiment aimé l'accueil des musulmans, les rencontres possibles, la relation humaine simple qui s'instaure facilement... On vous conseille l'Asie centrale, par exemple, mais ce n'est pas sur votre chemin pour l'instant ! Bon courage, vous allez retrouver de belles rencontres, ça ne fait pas vraiment de doute !
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S
Triste de découvrir votre Ethiopie 2015 après avoir été complètement enchanté par ce pays en 2009…c'est ça aussi le voyage des expériences contradictoires d'un voyageur à l'autre qui fond que nous n'avons aucune certitude... que des expériences vécues …et parfois tellement différentes.<br /> <br /> L’Ethiopie : un feu d’artifice, sans artifice !<br /> On nous avait prédit des jets de pierres de la part des enfants… Celles qu’ils nous lancent sont précieuses et brillent au fond de leurs yeux ! Les diamants de leurs regards nous touchent en plein coeur… Chaque fois que nos yeux croisent les leurs, leur sourire éclate et tout leur visage s’illumine. Il y a une force étrange dans ce pays, une énergie de vie présente partout...
P
Bonjour,<br /> Je suis votre voyage depuis le debut avec grand interet, ayant moi meme un cc qui reve d'allez voir tout ces grand espaces magnifiques que nous procure notre belle planete, et peut etre aussi afin de suivre les traces de mon pere globe trotter egalement ( voir pestelif.canalblog.com ).<br /> Je suppose que dans ce genre de periple les doutes font partie integrante du voyage dans certain pays traverse, meme si ce n'est pas ceux auquel l'on aurais imagine.<br /> Tres bonne continuation a vous cinq.<br /> Aux plaisirs de vous lire.<br /> Amicalement.
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